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"Quoi, le sexe des Anges ?"
"Quoi, le sexe des Anges ?"
"Quoi, le sexe des Anges ?"
  • "Quoi, le sexe des Anges ?" est mon premier livre, sorti l'été 2011 aux éditions Persée à Paris. (ISBN 978-2-35216-946-8 pour le commander chez votre libraire, ou me le demander ici.) Je voudrais, ici, ouvrir un dialogue avec mes lecteurs. A bientôt ?
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17 octobre 2011

Katherine Pancol : "Je vis dans les livres depuis toute petite"

Katherine Pancol : "Je vis dans les livres depuis toute petite"

Le 1er avril, paraît le 3e volet tant attendu de la trilogie de Katherine Pancol, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". Elle a chatté avec les lecteurs de Metro et d'Auféminin.com.

Katherine Pancol publie

Katherine Pancol publie "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi" (Albin Michel)

 

Petitemou : Comment naît le roman dans votre esprit avant que vous l'écriviez ?

Le roman naît pour moi des personnages. Je les construis méticuleusement et ensuite vient l'action...

Anonyme478 : Vous inspirez-vous de votre vie pour écrire vos romans ?

Je m'inspire de la vie en général... je lance mes filets et rapporte tout ce que je trouve. Une réflexion d'une fille dans le métro, mélangée à une émotion que j'ai vécue, mélangée à une pluie d'automne, à un sourire... Ce sont comme des petites graines qui germent.

Anonyme478 : A quelle fréquence écrivez-vous vos romans ?

Maintenant, je sais comment je travaille... Je sais qu'il faut que je trouve des personnages, que je les nourrisse, je sais que cela va me prendre quelques mois et pus ensuite l'intrigue arrive et l'histoire grandit dans ma tête et ensuite seulement, je me mets à écrire. Le tout peut prendre entre un an et 2 ans.

Nane302 : Est-ce que le travail de journaliste ne vous manque pas ?

Mes personnages ressemblent à des mille-feuilles. Une fois qu'ils sont bien campés, je les lance dans l'arène du récit et je les suis. Ce sont eux qui font l'histoire, ce n'est pas moi.

C'est drôle parce que je viens d'écrire un portrait de Louise Bourgoin pour Paris Match. Ils me l'ont demandé. Cela faisait plus de deux ans que je n'avais pas écrit d'article et j'ai aimé cela. Observer quelqu'un, me projeter en lui ou en elle, démonter son passé, la faire parler... je me suis dit, en riant, que j'opérais de la même manière qu'en construisant mes personnages... J'ai longtemps gardé ma casquette de journaliste parce que c'était une fenêtre ouverte sur le monde extérieur et que j'avais besoin d'aller voir "ailleurs" même si j'étais en pleine écriture. Quand on voyage en reportage, on se dédouble, on récolte des informations, on interroge des gens... Quand on voyage en touriste, on est plus paresseux, plus passif... enfin je parle pour moi !

Yasu : Est-ce que la trilogie est, en quelques sortes, "auto-biographique"? Est-ce que vous vous retrouvez dans le personnage Joséphine ?

Non, la trilogie n'est pas du tout autobiographique même si je nourris mes personnages d'émotions ressenties. Mais je peux m'investir dans tous mes personnages. Je deviens Philippe, Gary, Joséphine, Hortense... J'entre en eux. Je me mets à penser comme eux ! Mais l'histoire de Joséphine n'est pas ma vie du tout. Mais je lui prête des "détails de vie". Par exemple, quand elle écrit... je lui file quelques-uns de mes "trucs"...

Claireemma1 : Dans quelles conditions écrivez-vous ? La nuit, le jour, dans le bruit ou le silence total ?

J'écris tous les jours sauf le dimanche de onze heures/midi à six heures/sept heures... Je prends un bon petit-déjeuner le matin et m'installe derrière l'ordinateur. Je relis ce que j'ai fait la veille et je me lance... Souvent la veille, j'ai laissé quelques phrases pour commencer une nouvelle séquence afin de ne pas me retrouver devant l'écran blanc ce qui peut être angoissant... C'est un truc que faisait Hemingway : il jetait quelques phrases sur le papier pour le lendemain... Je les garde ou pas, ces phrases mais elles servent de démarreur !

Claireemma1 : Quels sont vos petits plaisirs quotidiens ? Et vos petits plaisirs d'écritures ?

Quand j'écris, je mets de la musique en sourdine qui m'accompagne... je ne l'écoute pas vraiment, mais elle est là, elle me berce. J'écoute du jazz beaucoup ou de la musique classique. Du piano. Beaucoup de Glenn Gould ! Je marche aussi ou je cours, j'aime dérouler mes jambes ! Cela déroule mes idées... je pars promener le chien... Ou, le soir, je vais voir un film, je vais dîner avec des copains mais pas souvent parce qu'il faut être en forme physiquement pour écrire. Même si on ne bouge pas de sa chaise, c'est éprouvant physiquement !

Passionananas : L'écriture est-elle un exutoire ?

Non, je ne crois pas... J'écris parce que j'aime les mots, la musique des mots. Passionnément. J'aime raconter des histoires, entrer dans la vie d'autres gens... même si c'est moi qui les ai inventés. On peut tout expérimenter en écrivant, les situations les plus extrêmes ou les plus sirupeuses ! On peut être démon ou guimauve... et cela m'est arrivé de me retrouver emportée très loin par la musique des mots.
Passionananas : Quels sont vos livres de chevet ?
J'ai une passion extrême pour Balzac, Colette, la correspondance de Flaubert dans la Pléïade, les journaux intimes d'écrivains...Anna Karenine, Guerre et Paix... j'aime tellement ces livres que je les ai en plusieurs exemplaires partout dans la maison pour ne jamais les perdre de vue !

Anonyme478 : Quel roman lisez-vous en ce moment ?

En ce moment, je viens de finir "Le mec de la tombe d'à côté" et un livre exquis de Martine de Rabaudy, "Une saison chez Bernard Frank"... Un livre réservé aux fous de livres parce qu'il parle de littérature et de la vie qui va avec !

Jodohelu : J'ai lu un bon nombre de vos romans et je suis toujours surprise de constater que les héroïnes sont toujours sur une voie qui ne leur est pas destinée... jusqu'à ce qu'elles envoient tout promener…

Parce que, peut-être... il est difficile de trouver "sa" voie tout de suite... Est-ce que l'on sait à 20 ans ce qu'on veut faire toute sa vie ? À 30 ans ? A 40 ans ? C'est difficile de savoir pour quoi on est "doué" dans le sens de quel talent on a... Ce peut être la recherche de toute une vie, je trouve... Et moi, je raconte les errements, les apprentissages, la période juste avant qu'on ne devienne la personne qu'on doit être depuis le début.

Lexy103 : Bonjour, j'ai pris un très grand plaisir à lire « Les yeux jaunes des crocodiles ». Un petit peu moins à lire « La valse lente des tortues », j'ai pris du plaisir à retrouver les personnages, mais la trame de l'histoire était moins claire dans mon esprit. Vous allez sortir un troisième volet ? Etait-ce prévu dès l'écriture des « Yeux jaunes » ou bien est-ce le succès qui vous a motivée pour continuer sur ces personnages ? N'avez-vous pas peur d'essouffler vos personnages (et vos lecteurs) ?

Quand j'écris, je ne prévois RIEN ! Je ne sais pas quel sera mon prochain livre aujourd'hui... Je me vide la tête et je laisse le réservoir à idées se remplir. Et puis, un jour, une situation arrive et je lui emboîte le pas ! Je serais INCAPABLE d'écrire sur commande. Incapable ! et d'ailleurs, mon éditeur ne m'a jamais RIEN imposé : ni sujet ni date de publication. Il me laisse totalement libre et c'est pour cela que le plaisir d'écrire se renouvelle sans cesse et que j'ai toujours l'envie de...

Jodohelu : Vous savez parler des femmes. N'avez-vous pas un jour envie de raconter un homme ?

Euh... comment vous dire ? Je ne pense pas sexué quand j'écris... Il me semble que Gary existe, que Philippe existe, que Marcel existe... et puis peut-être que je trouve les femmes plus compliquées, plus hardies, plus riches psychologiquement que les hommes, aujourd'hui...

Agnès : Y a-t-il des personnages qui vous font, plus que d'autres, jubiler au moment de l'écriture ? Je pense par exemple à Junior qui m'a fait particulièrement rire à la lecture de « La Valse lente des tortues » !

J'aime « Junior » à la folie... et vous allez voir dans le tome 3 ("Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi") il m'enchante, me fait éclater de rire... je jubile quand je l'écris... Ou les dialogues Josiane/Marcel ou les complots de Henriette, ses relations avec Kevin, un ado qui la torture moralement... Tous ces personnages me dilatent la rate ! Et quand ils arrivent dans le récit, je sais que je vais beaucoup rire !

Petitemou : Le personnage de Mann dans "Et monter lentement dans un immense amour..." vient-il d'une personne que vous connaissez ou avez pu entendre parler ?

Non, il vient d'une silhouette sur une route dans les Vosges un soir d'hiver... une silhouette aperçue dans la brume. C'était si romantique que j'ai commencé à broder une histoire autour de cet homme... souvent je pars d'une impression vague parce que tout est permis alors... d'un regard, d'un sourire, d'une attitude...

Claireemma1 : Est-ce dur de quitter un personnage quand on a vécu avec lui tout le temps de l'écriture ?

Oh la la ! C'est terrible. On a envie de se raccrocher à eux. C'est pour cela que j'ai prolongé les « Crocodiles et les Tortues », parce que je ne pouvais pas les laisser et parce qu'ils ne partaient pas... Je pensais à eux tout le temps. Après "Un homme à distance », j'ai fait une sorte de dépression parce que je laissais Kay et Jonathan. J'étais si triste, si malheureuse, je suis tombée malade... et puis un jour, une amie docteur m'a dit que je faisais une dépression... Je redoute ceci en ce moment, maintenant que je ne les "ai" plus avec moi, qu'ils sont tous partis...

Petitemou : Que pensez-vous du coup de foudre, dont vous parlez dans 'Et monter lentement dans un immense amour...".? Trouver l'homme de sa vie en prenant un ascenseur, vous y croyez ?

Oui... Je crois au coup de foudre. À l'intuition immédiate que cet autre est fait pour vous, qu'on va se compléter, s'emboîter, qu'on est chacun une moitié d'orange... Mais je ne crois pas que cela arrive souvent dans une vie !

LittleMaïa : J'aime beaucoup écrire. Mais il me manque toujours du souffle à un moment donné, je me perds dans mon histoire. Comment faîtes-vous pour organiser votre récit, pour le nourrir encore et encore sur des centaines de pages ?

Je crois vraiment qu'il faut construire ses personnages. Avec un sens du détail impitoyable. Ne rien laisser au hasard. Chaque détail est un clou qui visse le personnage dans son armure, dans son costume... ensuite, l'écriture vient et je pense alors qu'il faut ancrer le personnage dans des détails concrets... Du concret, du concret, disent souvent les romanciers américains. Simenon aussi disait cela. N'écrivez jamais des idées abstraites, vous allez y perdre votre énergie... ne dîtes pas, MONTREZ et en montrant vous incarnez votre récit...

Scarlettetclafoutis : Bonjour, avez-vous des livres que vous avez écrit ou des idées d'histoires qui dorment dans vos tiroirs ?

Non. J'ai juste deux pièces de théâtre que je n'ai jamais réussi à faire monter ! Et je le regrette beaucoup...

Popyblue : En parlant crocodiles, tortues et écureuils, cette année est celle de la biodiversité, l'écologie et le développement durable c'est important pour vous ?

Très important. J'économise l'eau de la douche, je n'achète pratiquement que des produits bio (lessives, nourriture etc...), je mange des poissons péchés en liberté, je trie les ordures, j'éteins les lampes inutiles, je ne jette pas les piles, je me sens très concernée par les détails de la vie qui fait qu'on gaspille...

Petitemou : Pourquoi les femmes qui sont vos personnages principaux ont-elles aussi peu confiance en elles ?

Parce que je pense vraiment que c'est une caractéristique féminine... qui s'étend aux hommes maintenant ! Les hommes ont perdu leur rôle d'homme tout puissant. Nous vivons dans un monde qui écrase l'individu, qui le ratatine. C'est dur de se dresser et de dire « je suis, je pense ça, je ne pense pas comme les autres, je veux faire ceci ou cela », même si ce n'est pas évident et je pense vraiment que la grandeur de l'homme, c'est d'être lui, quitte à être différent...

Nane302 : Quel était votre métier rêvé quand vous étiez enfant ?

Je n'en avais pas. Je me disais simplement qu'il fallait que je gagne ma vie. je venais d'un milieu sans argent, sans relations, sans protection, je me disais juste que je devais gagner ma vie et j'ai fait plein de petits boulots avant d'écrire, de devenir d'abord journaliste... Je suis devenue ce que je suis aujourd'hui par des rencontres. Des gens qui m’ont regardée et qui m'ont dit "tu peux faire ceci, tu peux écrire, tu peux être indépendante", je ne le savais pas du tout au départ. J'ai appris en vivant...

Passionananas : Comment expliquez-vous le succès de vos ouvrages ?

Je ne l'explique pas du tout ! Et je ne veux surtout pas savoir...

Passionananas : Comment vous organisez-vous pour écrire ? Etablissez-vous un plan précis de votre ouvrage ou vous lancez-vous dans l'écriture en fonction de votre inspiration quitte à établir un plan en cours de route ?

Je n'écris jamais avec un plan, mais je construis toujours mes personnages. Je les nourris, leur apporte des réflexions qui les définissent. Je leur construis une enfance, des désirs, des épreuves... Mes personnages ressemblent à des mille-feuilles. Une fois qu'ils sont bien campés, je les lance dans l'arène du récit et je les suis. Ce sont eux qui font l'histoire, ce n'est pas moi. Je ne sais jamais ce qu'ils vont faire. Je leur fais confiance parce que je finis par les connaître très bien. Ils sont vivants...

Popyblue : Comment vous sentez-vous le lundi ?

Je n'aime pas les lundis... Je ne les ai jamais aimés... Cela doit venir de l'enfance.

Boris : Avez-vous des nouvelles de l'adaptation au cinéma des « Yeux jaunes des crocodiles » ? Une préférence pour le casting ?

Nous n'en sommes qu'au début. Un producteur a acheté les droits parce qu'il aimait le livre. Nous cherchons un metteur en scène puis nous chercherons un scénariste, si le réalisateur ne veut pas écrire le scénario. Nous procédons par étape...

Boris : Que pensez-vous de la comparaison parfois faite avec Anna Gavalda ?

Ce que je trouve intéressant dans les femmes qui écrivent aujourd'hui, c'est que nous avons toutes "notre" monde... Anna Gavalda possède son univers, Fred Vargas aussi, Amélie Nothomb aussi, chacune a son langage, sa vison de la vie et la traduit en mots... J'aime l'univers de chacune d'elle et je les achète et je les lis...

Clo3007 : Bonjour, je viens de terminer vos 2 romans et je suis vraiment impatiente de lire le 3ème ! Qu'y racontez vous ?

La suite ! La suite des aventures de Joséphine, Hortense, Gary, Philippe, Shirley, Marcel et Josiane, Junior... Ils sont comme ma famille et je les suis dans leur vie... Le livre commence avec Hortense et Gary et finit avec eux aussi. Ils se mettent à leur compte et je raconte cette évolution, cette indépendance. J'aime raconter des trajets de vie. Comment on finit par devenir ou pas celui qu'on voulait être, enfant... J'aime les romans d'apprentissage...

Orchidees59 : J'ai dévoré vos 2 premiers livres en rien de temps , l'histoire de Joséphine et sa famille m'a transportée. Va t'il y avoir une version cinématographique ???

On va d'abord commencer par "Les Yeux jaunes des crocodiles" et on verra si on continue... Il faut absolument réussir le premier volet avant de continuer avec les autres. Le metteur en scène est primordial. L'actrice qui jouera Joséphine aussi. Ne pas se tromper surtout...

Floo : Pourriez-vous arrêter d'écrire ?

Oh non ! Ce serait comme arrêter de respirer !

Agnès : Comment vous est venue l'idée de ce troisième opus des aventures de Joséphine & Co après le 2e livre ?

Parce que, une fois de plus, les personnages ne sont pas partis ! Je n'avais pas d'idée précise après "La valse lente des tortues". je laissais faire le temps... Je crois que, même quand on croit qu'on n'écrit pas, on écrit. L'histoire se déroule de manière inconsciente. Et puis un jour, je revenais de la plage, c'était en été, j'ai eu le début de la première scène qui est arrivée.. Comme ça... Par surprise. C'était Hortense qui renversait des bouteilles de champagne dans une fête à Londres. Je me suis dit "tiens ! c'est Hortense qui revient..." J'ai attendu un jour, deux jours, trois jours... La scène était toujours là. Elle se déroulait... Hortense retrouvait Gary sous des manteaux posés sur un lit et j'ai dit encore "Tiens ! tiens ! toujours Hortense et maintenant Gary..." et la scène se précisait, se précisait... Et c'était parti ! Et la deuxième scène est arrivée...J'étais sur la plage, il pleuvait et j'ai eu cette vision floue et triste de Joséphine après la mort de sa soeur... et pareil ! Tout s'installait presque malgré moi... Alors je me suis mise à écrire... C'est très étrange et très subtil. Il faut être à l'écoute de ce qui se passe comme par enchantement….

Arts : Certains disent que l'écriture est pour vous un fond de commerce, et non une vraie passion. Que leur répondez vous ?

Qu'ils ne me connaissent pas ! Je suis incapable d'écrire en fond de commerce... Incapable d'écrire parce qu'il le faut ! C'est comme si on disait que je tombais amoureuse par intérêt ! L'écriture, pour moi, c'est comme le désir amoureux. Imprévisible et qui échappe à toutes les règles... Il y a des choses que je peux faire parce qu'il le faut, par devoir... mais pas écrire. Écrire est un acte gratuit. Il se trouve que j'ai eu de la chance que ça marche tout de suite, dès mon premier roman, mais c'est une grande chance, c'est tout. Je vis dans les livres depuis que je suis toute petite...

LittleMaïa : Lorsque vous vous êtes mise à l'écriture, est-ce que le réseau que vous vous étiez constituée en tant que journaliste vous a aidé à être publiée ?

J'ai eu de la chance là aussi... Je connaissais Romain Gary pour l'avoir rencontré et fréquenté et je lui ai fait lire "Moi d'abord" et il m'a dit que c'était "valable", que je pouvais le montrer à un éditeur. Il m'a fait une lettre de recommandation pour Grasset et j'ai un ami qui m'a dit que je pouvais aussi le porter au Seuil. J'aimais les livres du Seuil. Je les lisais. alors je suis allée au Seuil. mais j'ai apporté mon manuscrit comme une anonyme. Dans un cabas ! Et je l'ai laissé à la réception...

Lilythecat1 : Avez vous déjà une idée de votre prochain livre?

Noooooon ! Je suis vidée en ce moment... je n'ai plus la moindre idée... C'est comme cela après chaque livre. j'ai toujours l'impression que c'est le dernier !

Moderateur : Le chat touche à sa fin. Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Katherine Pancol ? Un aspect qui n'aurait pas été évoqué ?

Je ne crois pas. J'ai beaucoup aimé parler ainsi. Parce que je sais que ce que j'ai dit va être reproduit fidèlement... parfois quand je lis des interviews que j'ai données, je ne reconnais pas mes mots et cela me dérange beaucoup... Là, je sais que ce que j'ai écrit est ce que je pense et cela me rassure ! Merci beaucoup !

 

 
 
 
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