Lettre à… Saint François d’Assise
Lettre à… Saint François d’Assise
Toi dont je porte le prénom en troisième place, et à la fête patronale duquel je suis né un 4 octobre, François, je te salue bien bas car je t’ai toujours chéri en particulier.
Quand un jour je décidai de faire une expérience religieuse, c’est toi dont j’aurais voulu prendre le nom… mais je dû me rabattre sur un de tes contemporains, Dominique Guzman, fondateur des Frères Prêcheurs, qui me prêta le sien pour un temps, car l’expérience tourna court après un an et demi, faute de vocation véritable.
Pourtant, Dieu sait si je garde de ce temps un souvenir béni…
C’est la Vierge, je crois, qui m’avait amené là, par des chemins tortueux, et quand, hésitant encore à « faire le pas », je reçu de mon patron d’alors mon préavis après avoir demandé, le matin même, « un signe », je compris qu’il fallait que je le fasse !
Temps béni donc, qui trempa cependant mon âme dans une « contradiction » constante, comme s’il fallait que je m’enfuie aussitôt… : le Malin était au travail !
Pourtant, je crois bien, aujourd’hui, que ma vocation n’était pas là-bas, même si je garde parfois au cœur un regret de ce petit coin perdu de Mayenne.
Ma vocation, disais-je, est dans le monde, par le monde et pour lui, sans aucun doute.
Ainsi, après bien des détours, des aventures, des amitiés intéressantes et belles, mon âme trouve toujours le Seigneur par des chemins particuliers, comme s’Il était à l’affût de celle qui se dérobe parfois durant un temps plus ou moins long…
Comme toi, j’ai parfois l’impression d’être un converti, mais alors un converti qui s’inverti régulièrement, pour revenir sans cesse, à la manière d’un papillon qui est attiré par la flamme : celle du Christ qui nous éclaire et nous libère, c’est certain.
Quand bien même je le voudrais, je crois bien que je ne pourrais plus m’enfuir très loin de ce Dieu aimant qui quête notre amour par le biais d’un tas de rencontres, tandis que le Malin en fait autant de son côté : certains se retrouvent ainsi parfois avec une sorte de double personnalité, comme le Dr. Jekyll et Mister Hyde.
Suis-je comme cela ? Peut-être un peu, sans doute, mais chacun n’œuvre-t-il pas à cacher les misères de son âme ?
Toi, François, tu fus direct et tu aimas d’un amour inconditionnel ce Christ que tu avais rencontré, te dépouillant de tes vêtements et te couvrant d’une bure qui était plus un sac qu’autre chose au début de ton Ordre.
Bientôt, le Seigneur te visita et te revêtis des marques de Sa Passion, les stigmates que tu fus un des rares, avec un de tes fils à venir, Padre Pio, à souffrir dans ta chair pour sauver nos âmes avec Jésus.
Merci, Ô Père François, de ta vie exemplaire et de ton amour de toutes choses de la Création. Je salue en toi une belle âme aimante.
Léo
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